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Après près de 30 années à l’école de Puyoô, Kinou part à la retraite.

Le vendredi 16 février, le Maire de Puyoô, son Conseil municipal, le personnel communal et l’équipe enseignante de l’école de Puyoô se sont réunis pour célébrer le départ à la retraite de Kinou, entourée sa maman, ses enfants et petits-enfants !

L’équipe enseignante réunissait celle actuelle mais également des membres qui ont poursuivi leur carrière dans d’autres écoles ou qui sont partis à la retraite. Toutes les directrices qu’a connu Kinou sont présentes : Geneviève, Marie-Alice, Camille, Audrey, mais aussi Christine Le Corre qui partait à la retraite en juillet 2011.

Christine Rousset, mais nous dirons « Kinou » car c’est bien par ce nom que les enfants de l’école, ses collègues mais aussi ses amis et tous les Puyolais, la désigne, a commencé sa carrière à l’école de Puyoô en 1995, d’abord au restaurant scolaire et a assuré la comptabilité pour le compte des parents d’élèves de Puyoô, jusqu’en 2001, année où la Municipalité a pris le relais, elle assure également la garderie.

En 2001, elle obtient son concours d’ATSEM et un poste qu’elle conservera jusqu’à la retraite. C’est auprès de « maîtresse Véro » (Véronique Teulade), en Moyenne et Grande Section, qu’elle exerce sa nouvelle fonction, tandis que Malou, puis Christine et enfin Isabelle, l’ont assuré successivement en Toute petite, Petite et Moyenne Section. Or être ATSEM, le rappelle Michel Labourdette, c’est une attention de chaque instant : essuyer les pleurs, consoler, être à l’écoute des enfants, entendre les doléances des parents. C’est un emploi que l’on exerce pas à plein temps, et en dessous du SMIC et qui demande un grand investissement.

Il faut rendre hommage aux petits emplois, si nécessaires

Michel Labourdette, rappelle qu’il y a pour lui deux sujets importants : l’école et le personnel communal, et il salue le sérieux, la discrétion et l’efficacité de Kinou qui a effectué des remplacements au pied levé, notamment durant la période du COVID où elle a assuré la garderie pour les enfants du personnel soignant. Pour lui, Kinou incarne bien les personnels communaux et il veut rendre hommage aux petits emplois, si nécessaires.

Kinou et « maîtresse Véro », une relation précieuse

Quand elle évoque sa carrière, Kinou évoque une carrière riche, un métier qu’elle a adoré et exercé auprès de ceux qui « étaient plus que des collègues ». Elle évoque sa relation précieuse avec Véronique Teulade auprès de laquelle toute sa carrière comme ATSEM s’est déroulée. Véro parle aussi avec émotion de cette précieuse relation dans laquelle elles se sont « occupée ensemble de nos petits », « on se complétait », « on gérait ». Et Kinou l’a « toujours suivie » dans tous ces projets pour la classe et notamment le Carnaval : les danses de Carnaval, les costumes les plus farfelus, comme les chorégraphies !

On souhaite alors une belle retraite à Kinou !

Comme l’a entonné maîtresse Véro : « libérée, délivrée ! ». Une retraite bien méritée pour Kinou qui va pouvoir s’occuper plus pleinement de sa famille, des deux mamies et de ses petits-enfants, mais aussi vivre de « grandes vacances », comme elle le souligne avec émotion et se consacrer aussi à la peinture. Ses collègues lui offre un grand chevalet et des toiles.

De nouveaux projets et une belle retraite !